premier message...

Aujourd'hui est un grand jour!!!

J'ai en effet décidé de créer mon blog sur un artiste que j'admire : Jack White...
C'est le mec à droite qui tient une guitare pour les plus lents...

Maintenant dilemme: je me présente ou je le présente?

Alors je suis un type du nord de la France (Lille) de 23 ans, j'adore la musique rock indé. J'ai découvert les White Stripes comme tout le monde pour leur album White Blood Cells puis avec Elephant. Je les ai vus trois fois en concert (janvier 2004 à Paris, octobre 2005 à Paris et Bruxelles). J'ai aussi vu les jeunes Raconteurs une fois (cet été au festival belge de Pukkelpop). Mais passons vite à la star...

Les débuts...

Jack est né le 9 juillet 1975 à Detroit, Michigan. John Anthony Gillis de son vrai nom est le cadet d'une famille catholique de 10 enfants (sept garçons et trois filles). Son père est l'homme à tout faire de l'église locale et sa mère est secrétaire de l'évêque. Le petit John, vite surnommé Jack, a été très vite marqué par la religion. En 1980, il est même béni par Jean-Paul II de passage dans la ville grâce aux indications de sa mère "pistonnée" par l'évêque.

Autre passion précoce de Jack: la musique. Il se met à la batterie dès cinq ans influencé par ses grands frères. On l'entend même chanter d'après un enregistrement d'époque sur une des chansons des White Stripes (Let's Build a Home sur De Stijl, 2000) Il préfère très vite Dylan à l'école et crée son premier groupe de reprises avec un ami Dominic Suchyta: The Fuck-Ups... (Original et frais comme nom...).
On propose à Jack de devenir tapissier, c'est dans l'atelier qu'il découvre le musique garage et le rockabilly avec des groupes locaux comme le MC5, le Gun Club, les Gories...
Suchyta part alors à l'université, ce qui n'arrête pas Jack qui crée un autre duo avec Brian Muldoon qui l'avait fait entrer comme tapissier à l'atelier... Ils s'appellent désormais The Two-Parts Resin pour un duo batterie-guitare. Un bassiste les rejoindra pour former The Upholsterers (les capitonneurs).

Première publication posthume du groupe fraîchement séparé: Makers of High Grade Suits sur Sympathy for the Record Industry. Jack essaie ensuite plusieurs expériences. Il sera le dernier batteur du groupe country-punk Goober & the Peas emmené par Dan Miller, futur leader de Two Star Tabernacle et surtout de Blanche dont on reparlera... Le succès vient et le combo va jusqu'à remplir des salles de 1000 personnes, le bouche-à-oreille aidant. Goober & the Peas sortent deux albums en 1992 (The Complete Works of Goober & the Peas) et en 1995 (Jet Age Genius & Goober & the Peas).

Un semestre de fac à Wayne State plus tard, Jack monte sa propre entreprise de capitonnage: Third Man Upholstery en hommage au Troisième Homme, son film préféré avec Orson Welles. Mais il ne se plaît pas dans cette vie étriquée et délaisse ses outils noirs, rouges et blancs. Jack est entraîné dans le renouveau garage que connaît Detroit au milieu des années 1990 avec des groupes comme les Gories ou Demolition Doll Rods...

La rencontre...

John Anthony Gillis rencontre Megan White dans un coffee-house, elle est issue d'une banlieue cossue de la ville où elle est née le 10 décembre 1974. Ils passent des soirées typiquement adolescentes, c'est le début d'une romance et ce qui devait arriver arriva.

Jack et Meg se marient à South Lyon dans la banlieue de Detroit (Eh! non, ils ne sont pas frère et soeur...). Jack adopte le nom de famille de Meg. Jack White est né. Ils rachètent la maison des parents du jeune homme partis à la retraite, laissant un vieux piano et la batterie de Jack... Début des White Stripes... Meg commence à taper de la batterie, ensemble, ils reprennent Moonage Daydream de David Bowie. Malgré les engagements musicaux de Jack, ils créent un duo: Soda Powder puis Bazooka et enfin Peppermint, ces bonbons rouges et blancs... Les White Stripes viendront plus tard... A suivre...